Saint-Gilles-Croix-de-Vie, Vendée, Pays de la Loire, France


 


Notes:
Saint-Gilles-Croix-de-Vie est une commune du centre-ouest de la France, située sur la Côte de Lumière, dans le département de la Vendée en région Pays de la Loire.



Elle est née en 1967 de l'unification de deux communes situées de part et d'autre de l'embouchure de fleuve de la Vie : Saint-Gilles-sur-Vie et Croix-de-Vie.



Réputée pour son important port de pêche spécialisé notamment dans la sardine, Saint-Gilles-Croix-de-Vie est également classée station balnéaire depuis 1982.

Histoire

Saint-Gilles-Croix-de-Vie résulte de l'unification en 1967 de deux communes situées de part et d'autre de l'embouchure de la Vie : Saint-Gilles-sur-Vie et de Croix-de-Vie.



De la Genèse à la Révolution : la pêche en mer et le commerce maritime



Sur la rive gauche, Saint-Gilles-sur-Vie, alors connue sous le nom de Sidunum, Sidum ou encore Sidonum, est créée dans l'Antiquité comme colonie phocéenne47. Le village pourrait être le célèbre Portus-Secor d'où Jules César lance sa conquête de l'Ouest de la Gaule au milieu du Ier siècle av. J.-C.. « Ce n'est pas impossible, estiment les historiens Joseph Rouillé et Marcel Couton, puisqu'il est à peu près certain que Sidum est le port le plus ancien de la côté atlantique48. »



Au IXe siècle, des moines bénédictins de Saint-Michel-en-l'Herm, vénérant saint Gilles l'Ermite, s'implantent dans la cité en construisant un prieuré ainsi qu'une église fortifiée49. Le docteur Marcel audouin évoque pour sa part des moines venus de Saint-Gilles-du-Gard. « Ne rejetons pas sa thèse, proposent les historiens Joseph Rouillé et Marcel Couton, car il est possible que ceux-ci firent une halte chez leurs frères de Saint-Michel-en-l'Herm et c'est peut-être, une délégation des deux communautés qui vint à Saint-Gilles50. »



Au Moyen Âge, la cité, organisée autour de la grande rue (devenue la rue Torterue), est un port important, capable d'accueillir des navires d'une capacité de cent tonneaux. Au XVIIIe siècle, Saint-Gilles est le port par lequel transite les exportations du Bas-Poitou : la Vie permet le transport de céréales, de sel, de vin ou encore de bétail depuis le bocage51. Lors d'un voyage en Bas-Poitou (région correspondant au département de la Vendée) avant sa mort en 1610, Henri IV passe une nuit dans le château de Beaumarchais, propriété de Vincent Bouhier de l'Ecluse, à une lieue de Saint-Gilles. Il participe à une chasse à courre le lendemain52.



Croix-de-Vie apparaît dans la rive droite de la Vie au XVIe siècle, lorsque le duc de Montausier accorde aux marins de Saint-Gilles des parcelles de terrain dans la « petite île » pour qu'ils puissent y construire leurs habitations49. Marie de Beaucaire fait construire entre 1601 et 1610 le « grand môle » et le « quai neuf de Madame »27, puis une chapelle de 1611 à 161310. Cet édifice sera utilisé jusqu'à la construction de l'église Sainte-Croix en 1896. Lors d'un recensement en 1610 préalable à la construction de cette chapelle, Croix-de-Vie compte environ 500 habitants, soit 180 familles (160 catholiques et 20 protestantes)53. En 1622, lors du combat de Riez pendant les rébellions huguenotes le roi Louis XIII dîne54 à Saint-Gilles.



Durant la guerre de Vendée de 1793 à 1796 puis la tentative de soulèvement durant les Cent-Jours en 1815, la Vie matérialise l'opposition entre les adversaires (blancs) et les partisans (bleus) de la Révolution française de 1789 : les marins et autres personnes de condition modeste de Croix-de-Vie sont des royalistes tandis que les négociants et armateurs de Saint-Gilles-sur-Vie intègrent plutôt le camp républicain avant de soutenir Napoléon Bonaparte22. Pendant la déchristianisation, les révolutionnaires rebaptisent Saint-Gilles en « Port Fidèle » et Croix-de-Vie en « Le-Hâvre-de-Vie »



Au milieu du XIXe siècle : le développement des bains de mer



À partir des premiers bains de mer au début des années 1860, le tourisme va progressivement devenir une activité importante au sein de Saint-Gilles-sur-Vie et Croix-de-Vie. Le premier établissement de bains de mer entre en service côté Saint-Gilles en juillet 1863, un an après les premiers baignades dans la plage de « La Garenne de Retz ». Les premières villas sont construites en retrait de la mer près de la « grande plage » et au niveau de la corniche à deux pas de la « plage de Boisvinet », côté Croix-de-Vie47.



Bien que trois heures soient nécessaires pour relier Croix-de-Vie au départ de Nantes et dix heures depuis Paris, le développement du chemin de fer à partir des années 1880 permet aux vacanciers de rejoindre les deux cités. À l'été 1907, le nombre d'estivants est estimé à 2 000, puis grimpe à 6 000 en 1934 alors que la station tient un stand à la foire de Paris56. Les premières colonies de vacances s'installent en 191256. Un syndicat d'initiative est créé en 192247.



L'instauration en juin 1936 des premiers congés payés après l'arrivée au pouvoir du Front populaire va encore doper cette activité touristique. La Seconde Guerre mondiale l'interrompt, le canton de Saint-Gilles-Croix-de-Vie se trouvant dans la « zone côtière interdite ». À Saint-Gilles-sur-Vie, le quartier de la plage est évacué en 1941 pour procéder à l'installation de zones de tirs dans les dunes de la Garenne34.



À la Libération, le tourisme reprend ensuite de plus belle, notamment via le succès du camping. À l'été 1946, la station accueille 20 000 vacanciers, elle compte 900 résidences secondaires en 1962 avant la construction du premier immeuble collectif en 196856. En 1979, 2 500 résidences sont mises en service par le groupe Merlin56.

La fusion des deux cités Croix-de-Vie et Saint-Gilles-sur-Vie en 1967



Le 23 janvier 1967, Saint-Gilles-sur-Vie et Croix-de-Vie fusionnent pour former la nouvelle commune de Saint-Gilles-Croix-de-Vie57 sous l'impulsion de Marcel Ragon (1912-1991), maire de Croix-de-Vie à partir de 196558 qui devient le maire de la nouvelle entité et de Charles Grasset (1922-2009), adjoint au maire de Croix-de-Vie de mars 1965 à décembre 1966 qui sera le premier adjoint de la commune jusqu'en 199559,60.



Évoquée dès la Révolution française, la fusion des deux cités est rejetée par Croix-de-Vie dans les années 1830 puis à nouveau dans les années 1860. En 1895, l'idée est relancée lors de la construction d'un hôpital commun dans le territoire de Saint-Gilles-sur-Vie, mais les querelles à propos de la gare ferroviaire font avorter le projet. Défendu dans les années 1920 par Marcel Baudouin, fondateur du syndicat d'initiative, qui y voit un atout pour la prospérité de la station balnéaire, la fusion est refusée par Saint-Gilles-sur-Vie cette fois au début des Trente Glorieuses. Il faut attendre les élections municipales françaises de 1965 pour que les deux municipalités organisent la fusion des deux communes voisines58.

Depuis la fusion à l’époque contemporaine : port de pêche et station balnéaire

En 1982, Saint-Gilles-Croix-de-Vie est classée station balnéaire

City/Town : Latitude: 43.67809911496615, Longitude: 4.4329090661315895


Birth

Matches 1 to 1 of 1

   Last Name, Given Name(s)    Birth    Person ID   Tree 
1 de Toulouse, Raymond VI Comte de Quercy et d'Agen (47) etc  27 Oct 1156I810588 savenije 

Calendar

Ik vind deze site geweldig en wil graag financieel helpen het in stand te houden

I like this service very much and I want to donate money    

 


This site powered by The Next Generation of Genealogy Sitebuilding ©, written by Darrin Lythgoe 2001-2025.