Neuilly-sur-Seine, Paris, Île-de-France, France


 


Notes:
Neuilly-sur-Seine est une commune française située dans le département des Hauts-de-Seine et la région Île-de-France. Elle est limitrophe de la ville de Paris au nord-ouest, sur la rive droite de la Seine. La devise de la ville est Præteritis egregia quotidie florescit, ce qui peut se traduire par « Déjà illustre par son passé, de jour en jour plus florissante ».

Neuilly-sur-Seine est l'une des communes françaises où la richesse moyenne par habitant est l'une des plus élevées : en 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 55 786 €, ce qui plaçait la commune au 92e rang parmi les 31 347 communes de plus de 50 ménages en métropole et au 1er rang parmi les 129 communes de plus de 20 000 ménages.

Histoire

Le quartier du pont

Le nom de Portum Lulliaco apparaît pour la première fois sur une charte de l'abbaye de Saint-Denis.

En 1140, les moines établissent un bac qui permettait le passage de la Seine, probablement un peu au nord de l'avenue Charles De Gaulle actuelle. Un village se forme autour de leur ancienne ferme appelée Nully en 1316.

Nully devient un lieu de passage entre Paris et la Normandie. Un pont en bois sera construit suite à la chute du bac du carrosse d'Henri IV et de Marie de Médicis en juin 1606.

En 1772, sous Louis XV, un pont en pierre de 219 mètres de long est construit par Jean-Rodolphe Perronet3 (une statue de ce dernier se dresse au pied du pont sur la pointe orientale de l'île de Puteaux).

En 1942, un pont métallique réalisé par Louis-Alexandre Lévy le remplace, l'actuel Pont de Neuilly.

En 1992, les trottoirs du pont seront rétrécis pour permettre le passage aérien du prolongement de la ligne 1 du métro jusqu'à La Défense.

Le quartier de Bagatelle-St James-Madrid

François Ier, à son retour d'Espagne, en 1529, y fit construire le château de Boulogne, en bordure de la forêt de Rouvray (dont le bois de Boulogne est la partie qui subsiste aujourd'hui) qui, sous Louis XII, prit le nom de château de Madrid.

Il fut démoli en 1793, pendant la Révolution. Il était situé approximativement autour du 31 boulevard du Commandant Charcot. Aucun vestige n'en demeure. Seules quelques voies de circulation en gardent le souvenir, comme l'allée, la villa ou l'avenue de Madrid.

En 1777, Claude Baudard de Vaudésir de Saint Gemmes (il anglicisera son nom de Saint Gemmes, propriété lui appartenant près d'Angers, en Saint-James) trésorier général de la marine de Louis XV, qui sera révoqué pour détournement de fonds, fait construire et aménager un domaine planté d'arbres et d'arborescences recherchées ou « folie » (du latin Folia). Ce parc donnera la possibilité d'y réaliser le lycée de la Folie Saint-James dans les années 1950, modernisé en 2007.

En 1815, il y eut à Neuilly plusieurs engagements entre les Anglais et les Français, les premiers réunis aux Prussiens, attaquèrent le pont, mais, défendu par les Français, il fut conservé intact, et ce ne fut qu'en vertu de l'article VIII de la convention du 3 juillet, que le pont et le village passèrent au pouvoir des ennemis4.

Le 6 juillet, Wellington vint à Neuilly et en partit le 8, pour venir à Paris. Les troupes anglaises restées à Neuilly, pillèrent et ravagèrent le pays.

Il y a eu une pompe à feu, fournissant par jour 5 000 mètres cubes d’eau à Paris.

La plaine des Sablons

C'est en 1785 à Neuilly, sous Louis XVI, que l'apothicaire Antoine Parmentier tentera les premières cultures de la pomme de terre dans la plaine des Sablons.

À la Révolution, « port Neuilly » devient une commune ; le 7 février 1790, c'est l'élection de la première municipalité avec Nicolas Jean Delaizement comme maire. La municipalité tient sa première réunion dans l'église Saint-Jean-Baptiste (reconstruite de 1827 à 1831). En 1809, la mairie est transférée rue de Madrid (actuellement rue du Château) puis en 18365 dans le quartier de Sablonville, place Parmentier, dans un bâtiment qui deviendra, tour à tour, justice de paix, bibliothèque municipale et aujourd'hui centre culturel Louis de Broglie.

Le 1er juin 1794, la Convention crée, par décret, l'École de Mars, qui a pour but de dispenser une éducation révolutionnaire et de former les futurs soldats de la République. Elle est située dans la plaine des Sablons à Neuilly, où plus de 3 000 élèves, âgés de 16 à 17 ans, s'y retrouvent en juillet 1794, pour recevoir une éducation militaire assez rude.

Après la chute de Robespierre, l'École de Mars est dissoute dès le 23 octobre 1794. Une rue en rappelle le souvenir depuis 19086.

Le 30 mai 1814, une partie des armées confédérées y fut passée en revue par les empereurs de Russie, d'Autriche et le roi de Prusse.

Une chapelle de style byzantin7est élevée à l'endroit où le duc d'Orléans mourut d'une chute de voiture, le 13 juillet 1842.

Le quartier du Parc

Le château de Neuilly construit à partir de 1751 et modifié par la suite par Joachim Murat qui l'acheta en 1802, sera la résidence favorite du roi Louis-Philippe et de sa famille de 1830 à 1848.

En 1842, c'est en se rendant à Neuilly que le prince héritier Ferdinand-Philippe d'Orléans fut victime d'un accident mortel. La chapelle commémorative, près de la porte des Ternes, a été déplacée de son emplacement originel lors du percement du boulevard périphérique. Neuilly a récupéré, après l'indépendance de l'Algérie, la statue équestre du Prince qui se trouvait à Alger. Elle a été remontée au milieu du carrefour Inkermann-Victor Hugo. Le château fut incendié lors de la Révolution de 1848. Ne subsiste qu'une des ailes occupée aujourd’hui par la Congrégation des Sœurs Saint-Thomas de Villeneuve (52, boulevard d'Argenson). De nombreuses rues de Neuilly (rue Louis-Philippe, rue d'Orléans, rue de Chartres, rue de l'Amiral-de-Joinville...) rappellent l'attachement de la municipalité avec la famille d'Orléans. Le parc du château fut loti au Second Empire.

Le Second Empire

En 1859, le quartier des Ternes est détaché de la commune pour être absorbé dans le nouveau Paris d'Haussmann. Avant cette date, Neuilly, avec son hameau des Ternes (Thernes), s'étendait jusqu'à la place de l'Étoile, délimité à l'Est par les avenues Kléber et Wagram actuelles. En 1866, les environs de la porte de Champerret seront détachés pour constituer une partie de la nouvelle commune de Levallois-Perret.

Les funérailles de Victor Noir, en 1870, attirent à Neuilly cent mille personnes. Cette manifestation est un prélude à la chute du Second Empire.

Depuis 1870

Les combats de la Commune sont violents à Neuilly et les bombardements principalement des Versaillais détruiront une grande partie des habitations (cinq cents maisons) où les fédérés s'étaient retranchés.

Les années 1870 à 1890 voient la construction de nombreux bâtiments de Neuilly : en 1876 est construite, boulevard Bineau, une église anglicane, reprise depuis 1949 par les adventistes8 ; la synagogue de la rue Jacques-Dulud (l'agrandissement sur la rue Ancelle sera réalisé en 1937), œuvre d'Émile Ulmann, est inaugurée en 1878 ; la mairie actuelle, œuvre de Victor Dutocq et Charles Simonet à partir des plans de Gaspard André)9 est inaugurée en 1886. La construction de l'église Saint-Pierre, œuvre d'Henri Alfred Dauvergne, débute en 1887.

Le lycée Pasteur, boulevard d'Inkermann, œuvre de style Louis XIII de Gustave Umbdenstock, est achevé en 1914, mais n'ouvre ses portes aux élèves et aux professeurs qu'en 1923. Le bâtiment sert d'hôpital à l'Ambulance américaine pendant la Première Guerre mondiale.

Prolongement du traité de Versailles, le traité de Neuilly entre les Alliés et la Bulgarie est signé, le 27 novembre 1919, dans la salle des fêtes de la mairie.

Comme partout en France de nombreux Neuilléens sont victimes des deux guerres mondiales. Citons Édouard Nortier, maire et député, tombé au champ d'honneur en novembre 1914, le rabbin de Neuilly Robert Meyers et son épouse Suzanne Bauer déportés en 1943 et Madeleine Michelis, jeune professeur de lettres et résistante. 67 rue Édouard-Nortier, une plaque rappelle les noms des 17 enfants juifs âgés de 2 à 11 ans, abrités dans une ancienne clinique tenue par des Sœurs, raflés le 25 juillet 1944, déportés et assassinés par les Nazis10. La 2e division blindée du général Leclerc perd trois hommes à Neuilly11 lors des combats pour la libération de Paris.

Bien que les Allemands aient réquisitionné de nombreux bâtiments à Neuilly et tenté de faire partir les édiles, Edmond Bloud les en dissuade dans leur propre langue et empêche ainsi la réquisition de la mairie et de l'hôpital de Neuilly, qu'il a avait fait construire en 1935. En raison de ces actes de résistance, il est révoqué en 1942 par le gouvernement de Vichy (qui nomme Max Roger) mais est réhabilité en 1945 jusqu'à l'élection d'Achille Peretti en 1947. Edmond Bloud meurt le 16 mai 1948, matin de la Pentecôte, dans sa maison du passage Saint-Ferdinand. En 1949, son petit-fils Denis Bloud (8 ans) coupe le ruban tricolore inaugurant la rue Edmond-Bloud, qui longe l’hôtel de ville de Neuilly.

Le 18 juillet 1980, Shapour Bakhtiar, dernier Premier ministre du shah d'Iran Mohammad Reza Pahlavi est la cible d'une tentative d'assassinat dans son domicile du boulevard Bineau. Il y échappe mais deux personnes sont tuées12.

Le 13 mai 1993, la prise en otage d'une classe d'enfants à l'école de rue de la Ferme par un déséquilibré fait la une des média (l'affaire de la maternelle de Neuilly).

La campagne pour les élections présidentielles de 2007 attire l'attention à plus d'un titre sur Neuilly-sur-Seine. Le candidat UMP qui sera finalement élu, Nicolas Sarkozy, a été maire, député et conseiller général de Neuilly et y est électeur. Le candidat de la Ligue communiste révolutionnaire Olivier Besancenot y est employé de la Poste. Enfin et surtout, l'application de la loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (SRU) y a fait polémique (voir paragraphe Budget et fiscalité).

City/Town : Latitude: 48.88502853993052, Longitude: 2.2684670846557538


Birth

Matches 1 to 1 of 1

   Last Name, Given Name(s)    Birth    Person ID   Tree 
1 Charcot, Jean-Baptiste  15 Jul 1867I686337 savenije 

Death

Matches 1 to 13 of 13

   Last Name, Given Name(s)    Death    Person ID   Tree 
1 Bardac, Regina Helene  26 Feb 1985I687263 savenije 
2 Charpentier, Suzanna Georgette  18 Sep 1996I684781 savenije 
3 Davis, Ruth Elizabeth  06 Oct 1989I548373 savenije 
4 Duffy, Oliva R.  10 Sep 1920I684482 savenije 
5 Durvis, Edme VIctor  11 Oct 1861I686522 savenije 
6 Goudeket, Maurice  28 Jan 1977I669140 savenije 
7 Heim, Jacques  1967I670879 savenije 
8 Mallah, Aaron Benedict  10 Oct 1972I673044 savenije 
9 Marquand, Jean Georges  15 May 1992I667981 savenije 
10 Onassis, Aristotle Socrates  15 Mar 1975I672580 savenije 
11 de Polignac, Graaf Pierre Marie Xavier Raphael Antoine Melchior  10 Nov 1964I589890 savenije 
12 Trintignant, Marie  01 Aug 2003I667822 savenije 
13 Truffaut, Francois  21 Oct 1984I668254 savenije 

Marriage

Matches 1 to 3 of 3

   Family    Marriage    Family ID   Tree 
1 Bernard de la Barre de Danne / t' Kint de Roodenbeke  04 Jul 1921F214098 savenije 
2 Goudeket / Dancovici  19 Nov 1959F255731 savenije 
3 Sarkozy de Nagy Bocsa / Ciganer Albeniz  23 Oct 1996F256447 savenije 

Calendar

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